Communiqué de presse : situation des urgences au centre hospitalier de la Dracénie
Communiqué de presse rédigé par le Centre Hospitalier de la Dracénie :
En sous-effectif faute d’avoir pu recruter du fait d’une démographie médicale particulièrement
défavorable, et malgré des postes financés qui sont donc restés vacants ; Au sortir d’une gestion de
crise COVID éprouvante depuis 20 mois et d’une période d’activité très intense depuis l’été 2021 ;
l’équipe des urgences du centre hospitalier de la Dracénie (CHD) se retrouve dans une situation
d’épuisement qui ne lui permet plus de continuer à assurer sa mission dans des conditions
compatibles avec les exigences de qualité et de sécurité des soins.
Souhaitant mettre fin à cet état de sur-mobilisation qui exposerait tant les équipes que les patients si
elle devait perdurer plus longtemps, la cellule de crise du CHD a proposé un plan d’actions pour
assurer la continuité de la prise en charge aux urgences des patients de la Dracénie grâce au recours
à la solidarité territoriale des autres établissements publics de santé.
Les instances de l’établissement ont été saisies ces lundi et mardi 25 et 26 octobre. Après
concertation avec l’Agence Régionale de santé PACA, le CHD est contraint de revoir le mode de
fonctionnement de ses urgences dans le but de garantir la continuité de fonctionnement prévue par
le code de la santé publique.
A compter du vendredi 29 octobre, l’établissement assurera :
- une activité de SMUR H24,
- un accueil des urgences vitales H24,
- un accueil des patients quelle que soit leur situation en journée uniquement (de 8h30 à
20h30),
- la maison médicale de garde assurée par la médecine générale libérale reste opérationnelle
en soirée et le week-end.
Au-delà de 20h30, sauf urgence vitale, les patients seront pris en charge par les autres
établissements du territoire. Un dispositif spécifique d’orientation est mis en place par le Centre 15
qu’il convient d’appeler en première intention.
Sont maintenues sans changement l’accueil des urgences obstétricales, psychiatriques (pour les soins
sans consentement sur décision d’un représentant de l’Etat) ainsi que l’accueil des femmes et des
enfants victimes de violences.
Cette situation de réorganisation des urgences est temporaire dans l’attente de renforts venus des
autres établissements hospitaliers publics de notre groupement hospitalier de territoire (GHT) et
l’arrivée espérée dans les prochaines semaines de deux médecins urgentistes supplémentaires pour
permettre un retour à la normale dès que possible.
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